Pour son retour, Amel Bent nous présente un nouvel album plus
positif que jamais. Terminés les pleurs et place aux sourires, comme en
témoigne son nouveau clip "Où je vais"... Retour en enfance pour Amel
qui est mieux dans sa peau, dans sa vie, et ça s'entend!
dos.fr : Quel est le message de ta nouvelle chanson « Où je vais » ?
Amel Bent :
C’était essayer de faire rentrer les gens dans mon univers, quand je
suis à la maison, avec ma mère, mon chien, que je chante dans ma
chambre… Après je vais chanter à la télé mais je retourne chez moi avec
ma maman… Dans le clip j’ai mis des gens qui sont réels dans ma vie, la
décoration c’est fait avec mes affaires, mes cadres, mes nounours, ma
brosse… C’était important pour moi qu’avec la chanson qui est une
manière pour moi de me livrer à mon public, et bien je voulais qu’à
l’image ça soit la même chose.
Amel Bent : C’est le premier public la glace. Mais
je pense qu’il n’y a même pas besoin d’être chanteuse pour le faire. Je
pense que quand on a un rendez-vous super important, ou un entretien
pour le travail, j’ai l’impression que la première personne à qui on
s’adresse c’est à soi, devant la glace ! On voit ce que ça donne la
gestuelle… A chaque fois que je vais avoir une télé, ou que je vais
faire un clip, je peux rester des heures devant ma glace.
Ados.fr : Tu ressens une pression par rapport à ton image ?
Amel Bent : Pas du tout ! Je n’ai aucune pression !
Je pense que comme toutes les jeunes filles de ma génération on aime de
temps en temps changer de coiffure, de coupe, de couleur… puis on est
dans un âge où on change beaucoup aussi physiquement. J’ai commencé à 18
ans, j’avais ma dégaine de jeune fille de 18 ans, maintenant je viens
d’avoir 24 ans, je vais sur mes 25, donc je passe par plein de phases en
tant que femme… J’essaie des choses ! En plus j’ai une maman coiffeuse,
alors ça n’arrange rien. Moi ma mère entre le goûter et le dîner elle
peut me faire une frange. Je n’ai pas besoin de prendre rendez vous chez
le coiffeur, de réfléchir 100 fois « est-ce que je vais faire ci,
est-ce que je vais faire ça ? ». On a tout à la maison, les couleurs,
les produits, les brosses, les ciseaux…
Par exemple le clip de « Tu n’es plus là »,, quand j’ai rencontré le
réalisateur et les gens qui allaient bosser sur le clip, j’avais les
cheveux longs ! Donc les mecs ils se sont imaginés un ventilo à ce
moment là etc… Moi je suis allée voir ma mère 2 jours avant le clip et
je lui ai dit « J’ai vu à la télé une fille qui avait un carré
plongeant… ». Je suis arrivée le jour du clip avec un carré plongeant,
les mecs ils ont halluciné. Ils ont dit « Attends on avait prévu un
ventilo pour tes cheveux ! On croyait que tu allais faire tes boucles
comme d’habitude … » et pas du tout.
Ados.fr : Tu as l’air plus positive aujourd’hui ?
Amel Bent : A ce moment là c’était plus « dark »,
j’ai vécu des choses moins drôles, qui ont suscitées chez moi plus de
drama, même dans ma voix, ma façon de chanter et de choisir les titres.
J’avais besoin d’avoir des morceaux assez tristes, assez « dark » ! Je
me retrouvais dedans. Maintenant je suis bien ! L’album je l’ai fait
après ma tournée, j’ai vécu une année extraordinaire avec mon public !
J’ai kiffé pendant 1 an, j’étais super heureuse. Et l’album il est juste
représentatif de cette année de dingue que j’ai passée sur les routes.
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