Pages

mardi 8 octobre 2013

Grégoire en interview vidéo : Un coffee à Paris...

sur ados.fr



Grégoire : La pop anglo-saxonne. J'ai commencé par les Beatles, ensuite David Bowie, Bruce Springsteen, Bob Dylan... Des auteurs compositeurs interprètes, des gens qui n'ont pas besoin de beaucoup plus qu'une guitare ou un piano pour faire quelque chose. Ensuite, j'ai découvert la chanson française, notamment Jacques Brel, Léo Ferré et Barbara, au début. Ensuite, Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel, Maxime Leforestier... Tous ces gens-là, que j'adore. 

Ados.fr : La musique, une manière d'évacuer un chagrin d'amour ?
Grégoire : J'ai eu des chagrins d'amour, des joies en amour... Je pense que les émotions et les sentiments sont les seules choses vraiment importantes. Il y a peu de gens qui font vraiment ce qu'ils aiment dans la vie au niveau professionnel, qui sont ultra épanouis. C'est là-dedans qu'on se connaît vraiment et qu'on vit vraiment. Je crois que c'est Lionel Richie qui disait : « Moi j'écris toujours sur l'amour parce que dans la vie il y a trois périodes : avant, pendant, et après l'amour. Tout le reste, c'est autre chose... ». Je pense un peu la même chose : on vit un peu en fonction de tout ça.

Ados.fr : Comment est née la chanson « Toi + Moi » ?
Grégoire : C'est Etienne Daho qui disait qu'il composait sans instruments pour laisser libre cours à la mélodie. J'ai commencé à faire ça, puis j'ai eu le refrain de « Toi + Moi ». J'ai essayé de faire des couplets... ça a jamais marché ! Ca ne fonctionnait pas, donc j'ai eu l'idée d'en faire une ritournelle, une montée en puissance, car j'adore les chansons françaises, les comptines... et j'avais cette mélodie qui traînait... Je faisais de la trottinette entre chez moi et chez mon frère, pour qui je faisais de la peinture. Et un matin, j'ai croisé une fille en arrivant. Elle me regarde bizarrement. Je monte, je fais les peintures. Je ressors 7 heures après, le soir, recouvert de peinture. Elle me croise et m'ignore ! Et là je me suis dit « Mais c'est quoi ces idées bêtes, ces préjugés... ». En sortant dans la rue, il y avait un cadre supérieur avec sa petite mallette, un SDF... et c'est là que j'ai eu cette idée de « Toi + Moi, plus tous ceux qui le veulent... »...

  

Amel Bent : Elle parle de son nouvel album...et chante en live! sur ados.fr


Pour son retour, Amel Bent nous présente un nouvel album plus positif que jamais. Terminés les pleurs et place aux sourires, comme en témoigne son nouveau clip "Où je vais"... Retour en enfance pour Amel qui est mieux dans sa peau, dans sa vie, et ça s'entend!
dos.fr : Quel est le message de ta nouvelle chanson « Où je vais » ?
Amel Bent : C’était essayer de faire rentrer les gens dans mon univers, quand je suis à la maison, avec ma mère, mon chien, que je chante dans ma chambre… Après je vais chanter à la télé mais je retourne chez moi avec ma maman… Dans le clip j’ai mis des gens qui sont réels dans ma vie, la décoration c’est fait avec mes affaires, mes cadres, mes nounours, ma brosse… C’était important pour moi qu’avec la chanson qui est une manière pour moi de me livrer à mon public, et bien je voulais qu’à l’image ça soit la même chose.
Ados.fr : Tu chantes vraiment devant ta glace ?
Amel Bent : C’est le premier public la glace. Mais je pense qu’il n’y a même pas besoin d’être chanteuse pour le faire. Je pense que quand on a un rendez-vous super important, ou un entretien pour le travail, j’ai l’impression que la première personne à qui on s’adresse c’est à soi, devant la glace ! On voit ce que ça donne la gestuelle… A chaque fois que je vais avoir une télé, ou que je vais faire un clip, je peux rester des heures devant ma glace.
Ados.fr : Tu ressens une pression par rapport à ton image ?
Amel Bent : Pas du tout ! Je n’ai aucune pression ! Je pense que comme toutes les jeunes filles de ma génération on aime de temps en temps changer de coiffure, de coupe, de couleur… puis on est dans un âge où on change beaucoup aussi physiquement. J’ai commencé à 18 ans, j’avais ma dégaine de jeune fille de 18 ans, maintenant je viens d’avoir 24 ans, je vais sur mes 25, donc je passe par plein de phases en tant que femme… J’essaie des choses ! En plus j’ai une maman coiffeuse, alors ça n’arrange rien. Moi ma mère entre le goûter et le dîner elle peut me faire une frange. Je n’ai pas besoin de prendre rendez vous chez le coiffeur, de réfléchir 100 fois « est-ce que je vais faire ci, est-ce que je vais faire ça ? ». On a tout à la maison, les couleurs, les produits, les brosses, les ciseaux…
Par exemple le clip de « Tu n’es plus là »,, quand j’ai rencontré le réalisateur et les gens qui allaient bosser sur le clip, j’avais les cheveux longs ! Donc les mecs ils se sont imaginés un ventilo à ce moment là etc… Moi je suis allée voir ma mère 2 jours avant le clip et je lui ai dit « J’ai vu à la télé une fille qui avait un carré plongeant… ». Je suis arrivée le jour du clip avec un carré plongeant, les mecs ils ont halluciné. Ils ont dit « Attends on avait prévu un ventilo pour tes cheveux ! On croyait que tu allais faire tes boucles comme d’habitude … » et pas du tout.
Ados.fr : Tu as l’air plus positive aujourd’hui ?
Amel Bent : A ce moment là c’était plus « dark », j’ai vécu des choses moins drôles, qui ont suscitées chez moi plus de drama, même dans ma voix, ma façon de chanter et de choisir les titres. J’avais besoin d’avoir des morceaux assez tristes, assez « dark » ! Je me retrouvais dedans. Maintenant je suis bien ! L’album je l’ai fait après ma tournée, j’ai vécu une année extraordinaire avec mon public ! J’ai kiffé pendant 1 an, j’étais super heureuse. Et l’album il est juste représentatif de cette année de dingue que j’ai passée sur les routes.